Eugène Onéguine — le roman en vers
L’orgueil et l’égoïsme conduisent dans la solitude et la mort. Voilà l’idée abordée par Alexandre Pouchkine dans Eugène Onéguine un roman en vers qui couronnera son auteur en roi de la poésie romantique. C’est le meilleur ouvrage pour entendre un texte chanter naturellement et pour comprendre ce que d’aucuns nomment l’âme russe en tout cas pour sa part d’irrationalité et d’abattement.
Ce roman en vers met tout à l’envers, renversant les caractères et les situations pour mieux dépeindre la société du dix-neuvième siècle qui met au centre de ce changement le bal, pivot majeur des revirements de situation, pivot des passions.
Les bals et les fêtes de la société conduisent l’auteur à sa fin, piégé, comme Lenski le poète dont Pouchkine se moquait gentiment, dans un duel au pistolet. Le poète est mort méprisé par la société admiré par la postérité. «И на устах его печать»[1]
Pour continuer à explorer le romantisme, c’est ici que ça se passe:
- Et sur ses lèvres, un sceau. (Ma traduction) Citation d’un poème de Lermontov sur la mort de Pouchkine: Смерть поэта, (La mort du poète).
